Percées et progrès accomplis

Percées et progrès accomplis

Allaitement – Q.I.

Une étude de L’HME a révélé que les enfants qui ont été exclusivement nourris au sein, durant les trois premiers mois de vie ou plus, ont un Q.I plus élevé d’environ six points à l’âge de 6 ans par opposition aux enfants qui n’ont pas été exclusivement nourris au sein.

Allergies

Ayant irréfutablement montré une hausse de l’allergie à l’arachide au sein de la population de Montréal, les chercheurs de L’HME-CUSM participent à l’examen de stratégies thérapeutiques, qui pourraient s’avérer utiles à long terme dans la prévention des allergies chez l’enfant. Ce groupe de chercheurs a également déterminé une plus grande précision de diagnostic dans l’allergie aux sésames. 

Amaurose congénitale de Leber

Des chercheurs de L’HME ont identifié deux gènes incriminés dans l’amaurose congénitale de Leber, qui constitue la cause la plus courante de cécité congénitale chez les nourrissons et les enfants. En outre, des études portant sur la base génétique des formes héréditaires de la cécité sont en cours. On espère que ces travaux de recherche mèneront à la mise au point de traitements génétiques en vue de soigner ces affections.

Asthme

Des études entreprises à L’HME ont montré que l’élaboration par écrit d’un plan d’action thérapeutique, adapté à chaque patient selon ses symptômes, constitue un moyen efficace d’assurer l’auto maîtrise des symptômes de l’asthme chez l’enfant.

Autisme

Une intervention précoce entraîne de meilleurs résultats chez les enfants atteints d’autisme. Fort heureusement, l’âge du diagnostic des enfants autistes n’a fait que reculer, grâce au dépistage plus systématique chez les tout-petits au moyen d’outils appropriés. Une autre cause de cette diminution est le fait d’une plus grande sensibilisation des professionnels de la santé et du public à cet égard. Une étude menée sur des tout-petits et engagée par un chercheur de L’HME, révèle que 25 % des bébés nés très prématurément présentaient des signes d’autisme lors de tests de dépistage précoce.

À L’HME, des études sur les enfants autistes sont en cours dans le but d’expliquer les facteurs génétiques et (ou) les mécanismes environnementaux mis en cause dans l’autisme. Jusqu’à ce jour, des études ont écarté le rôle de l’immunisation des enfants comme facteur de risque et ont contribué à briser le supposé lien existant entre le mercure et l’autisme. Il en a résulté un allègement des inquiétudes reliées aux vaccins contenant du thimérosol, aux amalgames dentaires et au méthlymercure dans les aliments.

Cancer

Bien que l’incidence du cancer invasif ait légèrement augmentée chez l’enfant durant les 30 dernières années, le taux de mortalité a énormément diminué en ce qui a trait à de nombreux cancers infantiles. On a rapporté durant les deux dernières décennies, de remarquables avancées dans le traitement des cancers infantiles. Le taux combiné de 5 ans de survie, pour tout cancer infantile, s’est amélioré en passant de moins de 50 % avant les années 1970 à près de 80 % aujourd’hui. Quant au taux de survie de 10 ans, il dépasse les 75 %.

En parallèle, les progrès en laboratoire ont enrichi les connaissances sur la biologie des tumeurs malignes infantiles. Quant aux avancées en matière de biologie moléculaire, elles ont permis l’acquisition de connaissances sur les événements entourant le processus de la transformation maligne cellulaire, ainsi que sur les nouveaux outils pour le diagnostic, la stadification et la détection de la maladie résiduelle.

L’accessibilité aux nouvelles techniques d’imagerie – en particulier les avancées en imagerie de résonance magnétique – permet d’effectuer des examens d’une plus grande précision sur l’étendue de la tumeur et sur la détermination de son stade. Elle permet également d’optimiser les interventions chirurgicales. De telles techniques d’imagerie sont présentement utilisées régulièrement en planification des radiothérapies, afin de maximiser le traitement des sites tumoraux tout en minimisant l’exposition des tissus sains aux rayonnements.

Les progrès en chirurgie ont mené au perfectionnement des techniques de reconstruction, utilisées en vue de réparer les imperfections causées par la résection des tumeurs. La découverte des cytokines hématopoïétiques ainsi que les avancées dans le domaine des soins de soutien ont permis l’administration de thérapies de plus en plus intensives. En outre, l’enrichissement des connaissances en matière des cellules souches hématopoïétiques ont eu comme effet le perfectionnement considérable des techniques de transplantation de la moelle osseuse.

À L’HME, un des programmes de recherche s’articule autour des tumeurs cérébrales mortelles appelées astrocytomes de l’enfant. Ces tumeurs sont la première cause de mortalité et de morbidité, reliées au cancer chez l’enfant. Néanmoins, elles sont en grande partie peu étudiées. La prémisse des chercheurs de L’HME veut que les astrocytomes de l’enfant possèdent des signatures moléculaires uniques et distinctes de celles des astrocytomes chez l’adulte. D’ailleurs, ces chercheurs sont sur le point de définir celles-ci, afin d’améliorer les résultats lamentables observés chez les patients recevant les traitements courants. Les nouvelles découvertes faites sur ces tumeurs commencent à rendre possible le fait de déterminer de nouveaux outils et objectifs. Ceux-ci serviront à tester les médicaments qui ciblent ces tumeurs. Cette démarche pourrait par conséquent améliorer les résultats thérapeutiques chez les enfants atteints d’un cancer dévastateur.

En outre, les chercheurs de L’HME ont découvert un nouveau mécanisme mis en cause dans la survenue du cancer. Une étude révèle que les protéines (oncoprotéines) causant le cancer sont non seulement capables d’agir au-dedans d’une cellule cancéreuse, selon une croyance antérieure, mais elles peuvent aussi migrer d’une cellule à l’autre et être déversées dans le sang telles des « passagères » sur d’infimes membranes de bulbes qui transpercent la surface de la cellule cancéreuse. Conformément à ces travaux de recherche, les chercheurs de L’HME ont l’intention de mettre au point un nouveau test sanguin en vue du dépistage du cancer.

Chirurgie cardiaque

Des chercheurs de L’HME ont estimé que les enfants ayant subi une chirurgie cardiaque courent le risque d’avoir des troubles de développement et d’apprentissage. L’HME appliquent présentement une nouvelle méthode de surveillance de l’oxygène dans le cerveau. Celle-ci s’est avérée utile dans l’amélioration de la surveillance du patient durant toute chirurgie cardiaque.

Diabète

Des études courantes effectuées à L’HME sur les causes génétiques complexes du diabète, permettront non seulement de détecter les risques élevés de cette affection, mais elles mèneront également à la réalisation d’interventions spécifiquement adaptées au profil génétique du patient.

Fibrose kystique

En ralentissant le rythme du déclin de la fonction pulmonaire chez les patients atteints de fibrose kystique, on en augmente la longévité et améliore la qualité de vie. Une étude menée à L’HME a montré que l’administration de doses élevées d’ibuprofène freine l’évolution de la maladie pulmonaire chez ces patients.

Malformations cardiaques congénitales

Une étude entreprise par L’HME a révélé que, des anomalies du métabolisme de la vitamine appelée acide folique, sont une cause importante desmalformations cardiaques congénitales.

Syndrome Charge

Un chirurgien de L’HME a eu recours aux injections de Botox® afin de sauver la vie et de préserver la qualité de vie d’un nourrisson né avec le syndrome Charge. Ce syndrome de nature complexe affecte la capacité du nourrisson à avaler. De même, il fait ultimement ressortir la nécessité de pratiquer une trachéotomie, avec tous les risques que cette intervention chirurgicale entraîne. Ceci fut la première fois que Botox® fut administré à un si jeune patient atteint du syndrome Charge.

Syndrome d’apnées obstructives du sommeil

Des études menées à L’HME, révèlent que l’administration de corticostéroïde nasal aux enfants atteints du syndrome d’apnées obstructives du sommeil, causé par des amygdales et des végétations adénoïdes enflées, peut diminuer de façon importante les symptômes observés chez ces patients.

Vaccins

À L’HME, des études courantes sont entreprises afin de déterminer l’efficacité de plusieurs vaccins tels le vaccin antipneumococcique 13-valent, un nouveau vaccin méningococcique pour nourrissons, et le vaccin anticoquelucheux. En outre, des études épidémiologiques sur les infections nosocomiales mèneront à un approfondissement des connaissances sur les facteurs de risque relatifs à ces infections. Ces connaissances contribueront à la prise de mesures préventives.

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