La physiothérapie, une aide précieuse : pleins feux sur nos physiothérapeutes chevronnés
28 avril 2016
Mai marque le Mois de la physiothérapie au Canada : une occasion de mettre en lumière le travail de nos dévoués physiothérapeutes qui travaillent avec différentes populations de patients de l’Hôpital de Montréal pour enfants. Joignez-vous à nous et remerciez tous nos physiothérapeutes pour le travail formidable qu’ils accomplissent pour soutenir nos patients, les familles et leurs collègues professionnels de la santé jour après jour.
Dès qu’elle a décidé de faire carrière en physiothérapie, Rachel Gauvin affirme s’être toujours vue travailler en pédiatrie. Depuis août 2014, la physiothérapeute de l’HME fait partie de l’équipe de douleur chronique; elle évalue des patients qui éprouvent des douleurs constantes ou intermittentes, parfois en raison d’une maladie chronique, parfois pour une raison encore inconnue. « La douleur chronique peut être intimidante, explique Rachel; le défi, c’est de voir le patient dans son ensemble au lieu de se concentrer uniquement sur la douleur. »
Bien que la plupart de ses patients soient des adolescents atteints de maladies chroniques, les enfants plus jeunes peuvent aussi éprouver de la douleur chronique qui se manifeste de bien des façons différentes. Le travail de Rachel commence par un examen physique, qui sert à évaluer la flexibilité du patient, son amplitude de mouvement et sa force, et inclut une évaluation subjective pour comprendre à quel moment le patient éprouve de la douleur et combien de temps elle dure. Tout cela permet à Rachel d’avoir une meilleure idée de leur point de départ pour travailler ensuite à améliorer le fonctionnement global du patient par l’activité.
« Parfois, les adolescents qui sont aux prises avec des douleurs chroniques ont de la difficulté à comprendre pourquoi l’activité est importante, explique-t-elle. Ils associent l’activité à la douleur, et pourtant, ils doivent bouger pour aller mieux. Il s’agit donc de bouger à petite dose et de briser ce cycle. »
Quand elle pense à ce qui est le plus gratifiant dans son travail, Rachel dit qu’elle se délecte de chacune des petites victoires de ses patients, quand ils arrivent à faire quelque chose qui leur était impossible avant. « La plus grande satisfaction, c’est quand, ensemble, nous pouvons identifier des progrès et voir tout le chemin parcouru. On oublie parfois d’où on est parti, et c’est un sentiment fantastique de pouvoir reconnaître cette réussite et la célébrer quand ils vont mieux. »