Traumatisme crânien abusif

Ce que tout parent doit savoir sur le traumatisme crânien abusif

Qu’est-ce qu’un traumatisme crânien abusif (syndrome du bébé secoué) ?

Le traumatisme crânien abusif, précédemment appelé «syndrome du bébé secoué», est une lésion cérébrale résultant d’un traumatisme crânien intentionnel qui peut se produire lorsqu’un bébé est jeté, secoué, secoué ou ébranlé. Les bébés, en particulier les très jeunes, ont une tête relativement grosse et des muscles du cou faibles, de sorte que tout mouvement violent provoque une sorte d’effet coup de fouet. Le cerveau délicat et en développement d’un bébé est beaucoup plus sensible aux blessures et aux dommages graves que celui d’un adulte.

En raison de leur petite taille, les bébés de moins de quatre mois et ceux nés prématurément sont particulièrement exposés au SBS. Les traumatismes crâniens dus au SBIS sont l’une des principales causes de mortalité infantile au Canada et aux États-Unis. Environ 25 % des cas de SBS meurent de leurs blessures. Il est considéré comme une forme de maltraitance infantile.

Pourquoi est-ce si dangereux ?

En cas de traumatisme crânien violent, des vaisseaux sanguins fragiles se déchirent lorsque le cerveau du bébé se déplace rapidement à l’intérieur du crâne. L’accumulation de sang dans l’espace restreint exerce une pression sur le cerveau et les yeux. Parfois, les mouvements brusques peuvent aussi détacher la rétine (l’arrière de l’œil sensible à la lumière), ce qui entraîne la cécité. Les signes du SBIS comprennent la fatigue, l’irritabilité et des problèmes respiratoires (bien qu’il n’y ait pas toujours de symptômes évidents dans l’immédiat). Dans les cas très graves, une altération de l’état de conscience, une absence de réaction, une cécité, des déficits moteurs, des difficultés d’apprentissage et d’autres conséquences graves, y compris la mort, peuvent s’ensuivre.

Comment cela se produit-il ?

Le traumatisme crânien abusif (secouer un nourrisson) se produit souvent dans des situations stressantes, lorsque les nourrissons pleurent et sont inconsolables. Lorsque rien ne semble apaiser le nourrisson, une personne fatiguée et frustrée peut manipuler le bébé trop brutalement.


Comment prévenir les traumatismes crâniens abusifs ?

Les bébés ne peuvent communiquer autrement qu’en pleurant. Les bébés peuvent également pleurer sans explication. Si votre bébé pleure mais ne réagit pas lorsqu’on le prend dans les bras ou qu’on l’allaite, c’est qu’il y a un autre problème. Par-dessus tout, les bébés doivent être manipulés avec douceur et ne jamais être secoués.

Ne jamais :

  • Lancer un bébé en l’air ;
  • Balancer un bébé par les bras ou les jambes ;
  • Faire du jogging ou de la course à pied avec un bébé attaché sur le dos ou la poitrine ;
  • Faire rebondir vigoureusement votre bébé sur vos genoux ;
  • Tourner avec le bébé dans les bras.

Toujours :

  • Soutenez la tête lorsque vous soulevez ou portez un très jeune bébé ;
  • Réconforter le bébé en le câlinant, en le berçant doucement et en lui adressant des paroles apaisantes ;
  • Assurez-vous que toute autre personne qui manipule votre bébé sait comment le faire avec précaution.

Si votre enfant continue de pleurer et reste inconsolable, essayez de le déplacer dans une pièce plus calme, de mettre de la musique apaisante (une berceuse, par exemple) et de le bercer doucement d’avant en arrière. (Il est utile d’être soi-même calme et confiant : les bébés peuvent percevoir la nervosité dans les muscles et la voix).

Si votre bébé est nourri, propre et en sécurité, mais qu’il continue à pleurer, il est peut-être temps de demander l’aide d’un parent plus expérimenté ou d’un professionnel de la santé, peut-être dans un CLSC près de chez vous.

Si les pleurs vous épuisent ou si vous êtes stressée à l’extrême, prenez un temps d’arrêt. Séparez-vous de votre bébé pendant un petit moment. Si possible, demandez à quelqu’un d’autre de réconforter votre bébé. Mettez votre bébé dans son berceau ou dans un autre endroit sûr, quittez la pièce et fermez la porte. Essayez d’appeler un ami ou de faire quelque chose de relaxant, comme préparer une tasse de café ou de thé, prendre une douche, écouter de la musique, lire ou vous asseoir et fermer les yeux. N’ayez pas peur ou honte d’appeler à l’aide. Parler à un ami ou à un parent en qui vous avez confiance peut également être très réconfortant.

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