Centre pour la douleur complexe – Témoignages

Tout a commencé par une douleur intense et soudaine au bas-ventre qui limitait ma qualité de vie. Après plusieurs visites aux urgences, j’ai été prise en charge par la clinique de la douleur chronique pour approfondir la question et m’aider à gérer ma douleur. J’ai connu des hauts et des bas pendant près d’un an, sans remède parfait, mais j’avais une équipe qui me soutenait et qui m’apportait son soutien. Fin 2020, j’ai reçu un nouveau diagnostic gastro-intestinal qui m’empêchait de manger des aliments solides. Je me sentais seule, effrayée et stressée, et ma santé mentale s’en est ressentie. J’ai dû être hospitalisée pendant deux mois dans un service psychiatrique, mais je savais que mon état physique devait être examiné. Après être rentrée chez moi avec un peu de soulagement sur le plan mental, j’ai recommencé à me battre et j’étais désormais mieux à même de faire face à mon état général.

Plusieurs années se sont écoulées, de multiples visites aux urgences et trois opérations chirurgicales se sont ajoutées en cours de route. J’ai dû faire l’école à la maison pendant quelques mois, sans amis, sans activités, sans travail, juste moi et ma famille. Encore une fois, un nouveau diagnostic pour mes problèmes gastro-intestinaux ; mais pendant tout ce temps, je n’ai jamais perdu l’espoir que nous trouverions un moyen de m’aider. Cela dit, j’en suis maintenant au point où je n’ai plus besoin de compter sur le centre anti-douleur pour m’aider, mais je dois encore trouver un remède à tous mes problèmes gastro-intestinaux, qui prennent plus de place dans ma vie à l’heure actuelle. Lorsque vous lirez ces lignes, j’aurai subi une nouvelle intervention chirurgicale dans l’espoir d’une guérison ou d’une nouvelle qualité de vie.

Je tiens à remercier le Dr Ingelmo et son équipe (Rebecca, Nathalie et ses collègues), le Dr Poenaru, le Dr Sant’Anna et toutes les infirmières, les psychologues, les physiothérapeutes et les enseignants qui m’ont aidée à avancer et à poursuivre mon chemin. Mon parcours n’est pas terminé, mais je suis résiliente et j’espère qu’il y a de la lumière au bout de cette histoire.

Sarah (Adolescente)