Cinq conseils pour réagir à un mauvais bulletin

Cinq conseils pour réagir à un mauvais bulletin

11 janvier 2011

Cette année, les rapports d’étape avenants et évasifs que vous connaissez laisseront peut-être place à un bulletin austère n’affichant que des lettres. Un bulletin décevant peut devenir un piège émotionnel tant pour le parent que pour l’enfant.
 
Le meilleur conseil? Ne laissez pas voir votre déception. Un mauvais bulletin est souvent un signal d’alarme qui soulève un problème potentiel, et non une mesure de la valeur de votre enfant ou de vos compétences parentales. Mettez de l’ordre dans vos idées et répondez de façon calme et claire.

1. Félicitez, félicitez, félicitez!

Soulignez le A en art, la présence assidue, l’attitude polie. Puis, mettez l’accent sur les éléments à améliorer. Rassurez votre enfant en lui expliquant que la note ne fait pas de lui un incapable, et qu’ensemble, vous pouvez trouver des stratégies utiles.

2. Discutez, et évitez les sermons!

Les enfants se ferment devant un sermon. Posez plutôt la question suivante : « D’après toi, qu’est-il arrivé, et est-ce que ça reflète le travail que tu y as mis? » Il est probable que votre enfant vous donne le problème et la solution. Le professeur parle trop vite? Peut-être qu’un enregistreur pourrait aider. Les devoirs ne sont pas faits en entier? Une routine bien structurée est essentielle à la réussite.
 
Les enfants ont besoin d’un temps d’arrêt pour recharger leurs batteries avant de s’attaquer à leurs devoirs. Intégrer les devoirs à une routine journalière qui inclut une bonne collation protéinée pour l’énergie, un peu d’activité physique, une demi-heure d’ordinateur pour clavarder avec les amis et une tâche quotidienne comme nourrir le chien.

3. Identifiez et reconnaissez les processus de motivation.

Offrez des récompenses et soyez une source d’inspiration en reconnaissant le succès et les intérêts spéciaux de votre enfant, et en en tirant parti. Si votre fils bute sur les mathématiques, un jeu électronique basé sur l’apprentissage pourrait produire le déclic espéré. Ne punissez pas l’enfant en raison de mauvaises notes. Il vaut mieux réorganiser son temps (en limitant la messagerie instantanée par exemple) pour favoriser les progrès. L’appréhension peut bloquer le mécanisme d’apprentissage; mettez plutôt le cap sur un nouveau départ.

4. Pensez compétences, et non perfection.

Certains enfants sont des élèves moyens qui excellent en musique, en art ou dans les sports. Encouragez leurs talents, mais discutez de vos attentes. Au lieu de lui demander des A, ambitionnez plutôt de voir votre enfant parfaire un apprentissage scolaire, social et émotionnel convenant à son niveau, notamment en développant des aptitudes d’apprentissage qui lui serviront toute sa vie, comme l’appartenance à une équipe, la résolution de problème, la pensée critique et la communication.

5. Rencontrez l’enseignant.

Apprenez-en davantage sur son style d’enseignement, les règles, la façon d’aider votre enfant et le tutorat. Plus vous communiquez et en apprenez, plus les chances de succès de votre enfant seront élevées. Si vous pensez qu’une des notes accordées est injuste, appelez l’enseignant ou le conseiller, et faites-vous l’avocat de votre enfant. Votre enfant a peut-être besoin d’être examiné pour voir s’il a des problèmes d’apprentissage, de comportement ou autres.
 
Source US Department of Education
07-29-09 L’Hôpital de Montréal pour enfants
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