Vrai ou faux : Un donneur de moelle osseuse doit être un membre de la famille de la personne qui a besoin de la greffe.

Vrai ou faux : Un donneur de moelle osseuse doit être un membre de la famille de la personne qui a besoin de la greffe.

12 avril 2015

Faux.

Quand une personne – enfant ou adulte – a besoin d’une greffe de moelle osseuse, elle doit d’abord demander aux membres de sa famille s’ils acceptent de donner leurs cellules souches; ces personnes doivent ensuite faire des tests pour déterminer si elles sont compatibles avec le patient. Les frères et sœurs ont plus de chances d’être compatibles que les parents, mais seulement 30 % des personnes qui ont besoin d’une greffe ont un frère ou une sœur compatible.

Une personne a besoin d’une greffe de moelle osseuse quand son sang n’est pas suffisamment sain pour la soutenir ou qu’elle doit combattre une maladie sous-jacente. Les deux catégories de greffe de moelle osseuse sont : 

  • l’autogreffe, qui utilise les propres cellules souches du donneur (prélevées précédemment);
  • l’allogreffe, qui utilise les cellules souches données par une autre personne.

Dans le cas des allogreffes, il faut faire une analyse des antigènes leucocytaires humains (antigènes HLA) pour identifier une personne susceptible de donner des cellules souches à une autre personne. Ces antigènes sont des protéines présentes à la surface des cellules sanguines et dans les cellules des tissus. Les antigènes HLA doivent être les plus semblables possible pour que le corps du receveur « accepte » les nouvelles cellules souches dans sa moelle osseuse. La compatibilité HLA diminuera aussi les risques que la nouvelle moelle réagisse contre le patient, ce que l’on appelle « réaction du greffon contre l’hôte ». Quand une greffe de cellules souches est réussie, les nouvelles cellules souches se mettent au travail pour produire des plaquettes, des globules rouges et des globules blancs sains.

Quand aucun donneur n’est trouvé au sein de la famille, une recherche est alors lancée pour trouver un donneur non apparenté ou du sang de cordon. La création de registres de donneurs au Canada et dans d’autres pays a été un grand pas en avant pour aider les personnes à trouver des donneurs compatibles. En fait, selon les renseignements de la Société canadienne du sang, plus de 80 % des Canadiens et Canadiennes qui ont subi une greffe ont été aidés par des donneurs qui vivent à l’extérieur du Canada.

 

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