Aider les patients à aller de l’avant : mai est le mois de la physiothérapie
1 mai 2017
Vivre le moment présent : voilà un sujet sur lequel Jessica Nolet a beaucoup appris en travaillant comme physiothérapeute au Children au cours des 10 dernières années. « Quand vous travaillez avec des enfants très malades, vous puisez votre force dans la leur, dit-elle. Ils ne pensent pas beaucoup à ce qui va se passer ensuite. S’ils voient quelque chose d’amusant qui les intéresse, ils y vont, même s’ils doivent composer avec un diagnostic délicat. Ils arrivent encore à jouer, à rire et à avoir du plaisir. »
Jessica met son savoir-faire au service des patients du service de traumatologie et du département d’hématologie-oncologie. Ce qui rend son travail si enrichissant, c’est la grande variété de patients qu’elle voit. « En oncologie, je rencontre des patients qui sont en chimiothérapie et qui doivent faire face à des effets secondaires mineurs, mais quand même contraignants, explique-t-elle. Dans d’autres cas, je peux rencontrer un patient qui vient de se faire amputer une jambe à cause d’une tumeur; l’objectif est alors de lui réapprendre à marcher et à pratiquer les sports qu’il aimait avant. » Jessica raconte que les patients qu’elle voit en traumatologie présentent des traumas aussi divers que des blessures orthopédiques, des lésions abdominales et des brûlures qui exigent plus de temps de soin. Quelle que soit la situation, Jessica affirme que le défi consiste à être patiente et à respecter les limites des patients tout en les encourageant à faire de leur mieux.
« Ce qu’il y a de plus satisfaisant dans mon travail, c’est de voir, des mois après notre première rencontre, un patient qui sourit, qui marche et qui reprend progressivement les activités qu’il aimait tant avant, dit-elle. Je suis tellement fière d’eux quand je vois ce qu’ils peuvent faire. »