Merci à nos formidables inhalothérapeutes

Cela fait déjà six ans et demi que Julie Fortin consacre sa carrière à l’Hôpital de Montréal pour enfants (HME) comme inhalothérapeute. Pourtant, cette voie est née d’un second choix de carrière, une décision qui allait rapidement se transformer en véritable vocation.

« J’ai toujours eu une passion pour aider les gens, pour être proche du public, raconte-t-elle. Je me suis lancée en inhalothérapie, et je suis tout de suite tombée en amour avec le domaine. »

Au fil de ses études, Julie effectue plusieurs stages dans différents hôpitaux. Mais c’est son passage à l’HME qui marque un tournant. Elle a découvert sa passion : travailler avec les prématurés et les adolescents et les voir grandir. 

Julie fait maintenant partie de l’équipe de transport néonatal et pédiatrique, une mission essentielle qui lui permet d’élargir son champ d’action bien au-delà de Montréal : les inhalothérapeutes de l’HME se déplacent à travers tout le Québec pour venir en aide aux bébés et aux adolescents en difficulté respiratoire.

Son penchant pour les prématurés est évident. Elle se souvient d’une petite patiente atteinte de difficultés musculaires et respiratoires : « Elle a passé presque un an avec nous. J’ai accompagné sa famille à travers des moments très difficiles, y compris lors d’une grande opération. Récemment, j’ai revu sa mère à l’hôpital : sa fille va beaucoup mieux maintenant. C’est tellement gratifiant d’apprendre ça, et de voir qu’ils se souviennent de nous. »

Que signifie pour toi « Nous sommes le CUSM » ?

« Au-delà des histoires humaines, je suis fière d’évoluer dans un centre hospitalier à la fine pointe de l’innovation, répond Julie. Nous sommes à jour en matière de formation et d’équipement. Nous avons souvent des journées de perfectionnement professionnel et la possibilité de suivre des cours. On nous encourage à se dépasser. »

Plus de 50 inhalothérapeutes pédiatriques en soins critiques se partagent les responsabilités à travers les étages, l’urgence, l’unité de soins intensifs néonatals (USIN), l’unité de soins intensifs pédiatriques (USIP), et couvrent les équipes de transports néonatale et pédiatrique.

À cela s’ajoutent 20 inhalothérapeutes qui travaillent en anesthésie. Cinq autres inhalothérapeutes travaillent au laboratoire du sommeil et deux dans la clinique de fonction pulmonaire, où ils effectuent des tests diagnostiques pour divers troubles respiratoires chez des patients en ambulatoire.

Du côté adulte, ce sont 218 inhalothérapeutes qui exercent au sein du CUSM, témoignant de l’ampleur et de la force de ce réseau professionnel.

« On aime se surpasser pour nos patients. Non seulement le travail est gratifiant, mais mes collègues sont formidables. On se soutient, on avance ensemble, et ça, c’est précieux. »